Trek des Trois Sommets Août 2006
Lundi 28 août 2006
Donc voila le carnet de bord de la rando des trois sommets, réalisée fin août avec Boby et Boris.
PS: le récit est de Boris..
Dimanche 20 Août
On a fait les courses hier, et ce soir préparation des sacs, surtout ne rien oublier. Roma, Antho et moi, on a respectivement des sacs de 14 et deux fois 20kg, sans compter le matos que l'on a sur nous. Ça fait déjà de bonnes charges.
Inventaire de la nourriture
Inventaire de l'ensemble du matos
Lundi 21 Août
Gare Lyon Part-Dieu
Heureusement on fait le voyage dans un vieux train à compartiments, c'est bien plus marrant. Les deux première heures, sieste, et le reste du temps, on passe la tête par la fenêtre et on fait coucou aux voitures. Je sais c'est pas terrible, mais mine de rien ça occupe.
Sieste pour faire passer le temps dans le train
Pas de clim', alors on s'aère comme on peut
A Briançon (~18h), on rejoint le gîte "Le Petit Phoque" où l'on avait réservé trois lits pour la nuit. On fait connaissance de Walter (qu'on ne tardera pas à surnommer "Walker Texas Ranger") le tout nouveau propriétaire du gîte. Super accueil, bonne ambiance (on est en collocation avec des gimpeurs de Bretagne). Au alentour de 21h, David (un copain accompagnateur en moyenne montagne) vient nous rendre une petite visite, on parle itinéraire, ses conseils sont précieux. En tout cas on profite parce que c'est la dernière nuit confortable avant le départ fatidique.
Mardi 22 Août
La nuit n'a pas été facile, trop de pression, trop de stress. A 7h45, c'est parti. Premier objectif, la Croix de Toulouse (1962 m) suivi des Serres des Aigles (2567 m). En partant de Briançon (~1300 m), ça fait un peu plus de 1200 mètres de dénivelé positif, ce qui n'est pas rien pour une première, surtout avec 20kg sur le dos. Ça sera notre plus grosse progression en positif.
Jusqu'à la Croix de Toulouse, aucun problème, le sentier passe dans les pinèdes, on a la caisse, mais surtout le motivomètre est au max, alors tout baigne.
Croix de Toulouse
La seconde partie est un peu plus raide, le terrain un peu plus agressif et beaucoup moins boisé, on est en haut quatre heures après notre départ.
A 2567 m, Briançon n'est plus qu'un simple village. La vue est magnifique, la faim nous ronge, on choisit donc cette pointe pour pique-niquer. On sort saucisson, jambon cru, fromage et pomme pour se rassasier. Une petite sieste pour digérer, quelques photos et c'est reparti.
Serre des Aigles 2567 m
Il nous faut deux bonnes heures pour parvenir au col du Granon en suivant les Crêtes de Pérolles
Après un petit ravitaillement en eau au baraquement du fort du Granon, il nous faut 1h30 de plus pour rejoindre le lac de l'Oule, notre premier lieu de bivouac en passant par le col de même nom (2546 m). Il est alors 16h.
Le soleil est encore chaud, la température tout à fait respectable, on profite donc de la chaleur pour faire une petite toilette dans le lac. Pour être franc, prendre un bain dans une eau à pas plus de 5° ça fait du bien, mais par contre on y reste pas plus de 5 minutes. Et après çà, on enchaîne sur une petite sieste, histoire de se réchauffer.
Petit bain à 5°
Installation au lac de l'Oule
L'ombre nous rattrape au alentour de 18h, la sieste est donc terminée, il faut se remuer pour ne pas avoir froid. C'est le moment de planter les tentes et de préparer le repas. Ce soir, soupe, riz (pas cuit), fromage et tisane sont au menu. La journée, le soleil illumine les géants de pierre, c'est magnifique, mais le soir venu, le beauté en devient indescriptible...
Premier repas
Magnifiques couleurs autour du lac
Un petit tour de quartier pour faire glisser le tout, pour repérer le chemin par lequel on attaquera demain et surtout admirer toutes ces couleurs que le soleil a laissé derrière lui, et hop, 20h tout le monde au lit...
Mercredi 23 Août
Pour nous tous c'est la première nuit en altitude. Elles sont fraîches, plutôt froides là-haut à 2400 m. Roma a eu froid toute la nuit, son duvet n'est pas assez performant, avec Boby ils ont eu un peu de mal à se partager la tente qui n'est pas très grande. De mon côté, je ne me suis battu avec personne, mais c'est décider, la prochaine fois je choisis un terrain archi plat, marre de glisser toute la nuit au fond de la tente. Toujours à l'ombre, le thermomètre à du mal à grimper le matin, on s'extirpe péniblement du duvet pour faire chauffer l'eau. Il est alors 6h30. On apprécie le thé bien chaud, il est accompagné de quelque gâteaux, mais ça reste léger. Toujours le bonnet sur la tête, les gants au bout des doigts, on plie le campement, on charge le tout, et on récupère le chemin qui redescend sur Névache à 7h30.
Le ciel est exceptionnellement clair, la journée promet encore d'être belle. Il nous faut une heure trois quarts pour rejoindre la vallée de la Clarée.
On trouve là une belle petite source avant d'arriver sur Névache (~1600 m), elle nous permet de refaire le plein en eau. C'est d'ailleurs à cet endroit que l'on fait la rencontre d'un petit papy super sympa de 82 ans (on est con, on a oublié de le photographier). On lui dit où on va, il nous explique par où passer (il aimerai bien nous suivre, mais il ne peut plus grimper, ça fait 6 mois qu'il a des pertes d'équilibre). On le quitte là, sur le petit pont, on s'arrête dans une petite boutique pour acheter une bonbonne de gaz (on a peur d'être trop cours), et l'on remonte en direction du col du Vallon (2645 m).
Le vallon est relativement aride dès que l'on quitte les 2000 m, limite approximative de la progression de la végétation. En comptant la pause casse croûte suivi de la sieste, on met 6 heures environ pour atteindre le col.
Montée au col du Vallon
Pause séchage au col
On descend durant trois quarts d'heures derrières le col, et c'est là que l'on trouve ce que l'on appellera le "terrain de foot", une grande prairie à marmottes au milieu de la pente (~2400 m).
On avait pour objectif le lac du Lavoir comme lieu de bivouac, mais ce pâturage paraît tout aussi adapté pour planter les tentes. On s'installe donc, il est 16h.
On attaque la traditionnelle sieste, on passe deux bonnes heures à charrier des cailloux pour confectionner une table et des sièges, et on commence la préparation du repas à 18h. A la carte, coquillettes (à la sauce tomates et aux herbes de Provence, s'il vous plaît), fromage, et tisane.
Sieste bien méritée
Repas sur notre superbe table
Jeudi 24 Août
6h30, réveil toujours aussi difficile, mais cette nuit il a fait nettement moins froid. Roma et Boby ont plutôt bien dormi (même si bien sur ils se sont monté dessus toute la nuit, mais ça il ne s'en plaigne plus, ils ont bien compris que çà aller être ainsi toute les nuits). En contre partie, moi j'ai eu trop chaud, j'ai transpiré comme un boeuf, mais ne nous plaignons pas, le terrain était plat (quel lux). Au petit dej', aujourd'hui on s'autorise un berlingot de lait concentré (mmmh! c'est trop bon), normal on attaque notre premier sommet, le Thabor (3178 m), faut qu'on ait la caisse. Une heure plus tard on part à l'assaut de ce sommet mythique dans la région, réputé pour renfermer des paysages lunaires. Pas une seule pause, quasiment le même rythme jusqu'en haut. Après avoir doublé une bonne vingtaine de personnes, on atteint le sommet en moins de deux heures. Deux heures pour faire 1000 m de dénivelé, et pour sortir à 3000, je pense pouvoir affirmer qu'on a pas fait semblant.
Un peu avant le sommet on rencontre les personnes nous ayant devancées dans la petite chapelle sommitale. Sur l'hotel, on peut lire un peu partout des messages laissés par les randonneurs, il y a même un cahier Bob l'Eponge!!... (Allez! Hop! Hop! Hop! Pitchounou, Louloute, il est où ton sac Bob l'Eponge!!...). Après s'être réchauffé, on rejoint le sommet qui est à deux pas de là. La vue est superbe, nous sommes les être humains les plus hauts dans un périmètre de plusieurs km². Un italien (il y a que de çà dans cette région, la frontière n'est qu'à quelque kilomètres) nous prend en photos, histoire d'immortalisé l'endroit et on redescend sans tarder, çà caille mine de rien...
Au sommet du Thabor
Sacré pierrier!
Raide, pentue, et au milieu d'énormes pierriers parfois, la descente n'est pas évidente. Bien que le ciel soit nuageux, il n'y a pas de brume, heureusement pour nous, sans cela on se serait probablement perdu au milieu de ces pierriers où les kairns parsemés de manière quasi aléatoire sont les seuls repères. Le chemin nous permet néanmoins de rejoindre le col des Muandes (2828 m). Consumé par notre effort, on s'installe en contrebas pour pique-niquer.
Col des Muandes
Le lieu de pique-nique n'est pas idéal, le vent ne nous laisse aucun répit. La sieste est difficile, chacun adopte une méthode particulière pour somnoler tout en se protégeant du vent. Même si ce dernier s'immisce par toutes les ouvertures, aussi infimes soient-elles, chacun parvient néanmoins à se reposer.
Sieste troublé par le vent
Pour le reste de la journée, le programme est plus cool, il suffit juste de rejoindre la zone des Trois Lacs afin d'y planter nos tentes.
Pause près d'une cascade
En descendant nous arrivons devant le refuge CAF des Drayères, il ne nous reste plus qu'à remonter jusqu'au Seuil des Rochilles avant d'atteindre les lacs. Je teins d'ailleur à souligner que ce vallon aboutissant au Seuil des Rochilles est absolument magnifique, il dissimule une multitude de petites cascades, des prairies entières couvertes des petites fleurs blanches cotoneuses, et une verdure à en couper le souffle. On se fait surprendre par le Lac de la Clarée que l'on découvre à la sorti d'un tournant, puis l'on atteint finalement le Seuil.
Petit paradis
Chemin de fleurs
Le vent n'a pas faibli durant le journée, nous voulions bivouaquer au bord du Lac Rond, mais nous poussons jusqu'au pied du col des Rochilles, au bord du Lac de Granb Ban. Là le vent est beaucoup moins intense, il est alors 16h. Malgré qu'elle soit relativement vaseuse, nous profitons de l'eau du lac pour effectuer une lessive ( c'est un grand mot...) et même un petit bain pour certain. Vient ensuite la sieste ( c'est le secret de la rando ), le repas et le dodo. Ce soir on a manger la mixture ( lyophale) une poudre qui devient purée une fois humidifiée, elle nous répugnait juste à l'odeur avant de partir, mais là, posée au milieu des rochers, elle nous paraît absolument délicieuse. Avant de dormir une épaisse brume s'est insallé autour de nous, bizarre. La visibilité est limitée aux contours du lac, très mauvais présage pour demain, mais de toute façon nous n'y pouvons rien, alors nous nous enfilons tranquillement dans nos duvets.
Repas au milieu des nuages
Vendredi 25 Août
Je me lève, comme d’habitude je suis le premier, je sors le réchaud et l’eau pour préparer le petit dèj’. Bizarre, plein de sacs traînent autour de la tente. La poubelle !! On a du la laisser dehors et le vent l’a dépiauté. Je m’apprête à tout ramasser, mais en m’approchant de plus près, je me rends compte qu’il y a un bout de l’emballage du pain d’épices que nous n’avions pas encore entamé, des morceaux d’un saucisson que nous n’avions pas encore terminé, et le papier entourant la pâte d’amande que nous gardions pour la fin de la rando. C’était dur à imaginer, mais il fallait se rendre à l’évidence, on nous avait piqué une bonne moitié de notre nourriture. Marmotte, renard, chien errant, le coupable n’a jamais revendiqué son acte (heureusement pour lui d’ailleurs), mais c’était un sacré futé parce qu’il a tout tiré de sous la tente. On ne mangeait déjà pas beaucoup avant, mais à partir de ce moment il allait vraiment falloir se serrer la ceinture.
Ce qu'il reste après le désastre
Tente gelée
Magnifique soleil levant
Décidemment, la journée commence vraiment mal, On retarde notre départ au maximum, on atten l'arrivé du soleil qui fera fondre le gèle ancré sur les tentes, mais le manteau de la Pointe ne fondera pas de si tôt parce que la seule face qui nous permet de l'atteindre est orientée Sud-Ouest? A 8h45, le bivouac étant plié, on décide de mnter voir au col des Cerces ( 2574 m) si le chemin de la Pointe est tout de même accessible.
Le soleil reste timide, planqué derrière le brume, il a du mal à réchauffer efficacement le sol durci par le gel. Au col nous repérons la bifurcation qui mène au sommet. Obsédé par cette belle pointe blanche qui s'élève face à nous, la tentatsion est trop forte, on décide donc de s'engager prudemment et de stopper l'ascension dès lors que la montée s'avèrerait trop dangereuse.
Montée de la Pointe
Après 200 mètres de dénivelé, on rencontre la neige. Il n'y en a pas épais, mais pourtant cela suffit à faire efficacement déraper une chaussure de rando classique. Néanmoins çc se tente, la pente en contre bas n'est pas extrêment raide, si l'un de nous part, il ne devrait pas aller très loin. Après quelques mètres le chemin se raidi franchement pour passer dans une sorte de goulotte. On range les batons, à partir de là va falloir mettre les mains. Roma n'était pas rassuré depuis que l'on avait entamé le passage neigeux, et c'est à ce moemnt qu'il craque, il ne veut plus avancer, selon lui c'est trop dangeureux? Que faut-il faire? Le sommet est peut-être juste au dessus, ce raidillon est peut-être le seul passage un peu subtile, ça serai domage d'abandonner maintenant! Et pourtant j'avais bien dit que si qulqu'un ne le sentais plus, que l'on rebrouserait chemin immédiatement. C'est trop bête. Je decide en dernier recours de gravir la goulotte afin d'estimer ce qu'il y avait au dessus. J'avais raison, ce n'est qu'un passage, après ça passe sans problème normalement. J'arrive a convaincre Roma, en contre parti de quoi nous laissons les sacs au pied du ressaut.
Je m'étais trompé sur le fait que le sommet était quelques mètres au -dessus, mais après une bonne demi-heure de marche sur un sentier devenu plus accessible, nous arrivons néanmoins au sommet sans difficulté. Il est alors 10h20. C'est magnifique là haut, on peut contempler le Thabor que l'on a fait le veille, et puis le Grand Galibier, notre sommet du lendemain. Mais là encore le froid est vif, nous ne traînons pas pour redescendre.
Croix sommitale
Vue du lac du Grand Ban du sommet
Descente encore bien enneigée
Pause au cours de la descente
Dame marmotte
Campement sur la presqu'île du lac des Cerces
On débute bien évidemment par le petite sieste, mais rapidement l'on découvre un jolipetit bloc planté au milieu de nulle part. Ca fait plaisir de pouvoir refaire quelques petits mouv's. Mais Roma tente aussi le pêche à la grenouille, Boby lance une mission commando (après avoir piquém on idée...), et l'on monte un atelier "piège à marmotte"...
Petite partie de pêche
Mission commando !!
Bloc sortit de nul part
Pour clore la journée, on a l'idée complètement débile de monter sur une pente herbeuse afin d'écrire quelques mots en formant des amas de cailloux. Deux heures plus tard ( soi deux mots plus tard !) nous redescendons. Du bas on ne voit absolument rien, l'idée était vraiment pourrie. A 18h, on se préoccupe enfin de notre bivouaque. Ce soir, pour la première fois, nous ne sommes pas seul. Un couple est installé au dessus de nous, un autre de l'autre côté du lac, et un troisième non loin de là sur la berge. On mange notre riz ( cuit cette fois), un peu de sauce et dodo.
Samedi 26 Août
La montée est pénible, à partir de 2900 m, on fait les 300 derniers mètres au milieu des pierriers. En chemin, on double ou couple qui se met dans notre sillage. La veille, un guide suivi de ces clients nous a tapé la discute. Il nous a prévenu que l'accès au sommet était risqué qu'à environ 3100 m, il nous faudrait passer un passage très raide dans une cheminée, et qu'il était nécessaire de faire quelques pas d'escalade (du 3 à ce qu'il nous a dit). Avant le sommet, le couple se scinde en deux, madame s'arrête au bout du chemin. La cheminée est effectivement un peu raidoc', mais ça passe. On arrive au passage d'escalade. Ce n'est pas dur en effet, mais cette fois-ci il y a réellement du vide en dessous ( un bon 300 m ). On pose les sacs, on se sépare des bâtons, et on entame l'escalade. Ca passe sans problème ( heureusement qu'on grimpe tous les trois! ) et nous débouchons sans encombre à 3228 m au alentour de 11h45. La vue est restée bien bouchée, vraiment dommage parce que de là on aurait eu une vue imprenable sur les Ecrins. Les nuages ont effectivement étaient plus malins que nous alors on fait tout de même la photo du sommet et nous redescendons.
Sommet nuageux de Grand Gal'
Pique-nique à 3000
Arrivé au Grand Lac
Après avoir monté le bivouac, au alentour de 17h30, une huée de moutons sorti de nulle part, s'abat sur nous. Ils sont des centaines. Pas le temps de réfléchir, on plie tout en poins de temps qu'il ne faut pour le dire, et on déguerpis sur la berge d'en face. Mais comme s'ils nous suivaient, les moutons font eux aussi le tour du lac, très vite ils sont autour de nous, mais surtout ce sont les patous (les chiens qui gardent le troupeau), qui se mettent à nos trousses. On se voit forcé de partir. On décide de redescendre, d'entamer une partie du chemin du retour. A mi-pente on aperçoit au loin un replat. En quelque minutes nous le rejoignons. On s'aperçoit que c'est en réalité un pâturage utilisé par des cheveaux ou des vaches, le sol est jonché d'excrément. Oui mais voila, c'est ce moment que la pluie a choisi pour faire son apparition. Sans terrain sous la main, on s'installe là...
Pour la première fois on doit manger dans la tente (une tente de deux pour trois, c'est pas géniale), on est serré, mais surtout ça pue, cest une infection. Cette fois encore c'est festival, car c'est notre dernier soir alors en plus du lyophale on peut terminer un reste de pâte, et on s'autorise deux sucres dans la tisane (ça paraît pas grand chose, mais dans ces moments là ça devient un lux).
Pas beaucoup de place pour manger
Pour cuisiner non plus d'ailleur
Et en plus il fait nuit !!
On ne met pas longtemps avant d'aller se coucher, mais très longtemps avant de s'endormir. Et dire que cette nuit était optionnelle puisque l'on aurait pu rejoindre le village le jour même..
Dimanche 27 Août
Agréable rencontre de la famille bouquetin
Le paradis
Quel plaisir de retrouver un lit !!
Couché de soleil sur briançon
Donc voila, notre premier trek se termine, des kilos en moins, des images pleins la tête et une grosse envie de recommencer.....
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